Généralité

Télétravail et Coliving vers un Immobilier humain

Depuis la crise sanitaire de 2020, le télétravail s'est imposé comme une nouvelle norme, redéfinissant en profondeur notre rapport à l'espace de vie. Ce changement a provoqué une transformation durable des attentes en matière de logement. 

Aujourd'hui, ce ne sont plus seulement les mètres carrés ou la proximité du bureau qui compte, mais aussi le confort, l'organisation des pièces, les possibilités de cohabitation ou encore la connexion internet.

L'immobilier, autrefois centré sur la mobilité professionnelle urbaine, s'adapte désormais à des modes de vie plus flexibles et communautaires.

🖥️ Des critères immobiliers profondément transformés

Avant le télétravail, les recherches immobilières étaient largement influencées par la proximité au lieu de travail ou aux transports. Mais désormais, les critères ont changé :

  • 📌 Présence d'un espace de travail : pièce dédiée, mezzanine, bureau intégré
  • 📡 Connexion internet fiable et rapide : indispensable pour les appels vidéo.
  • 🌳 Environnement calme, verdoyant : le bruit devient un véritable frein.
  • 🏡 Recherche de surface plus grande : les studios et T1 sont moins populaires chez les actifs.

📊 Une étude de PAP.fr indique que 63 % des actifs en télétravail (majoritairement les jeunes) ont modifié leurs critères immobiliers depuis 2021.

🧑‍🤝‍🧑 Le boom du Coliving : vivre et travailler ensemble autrement

Le Coliving est un concept hybride entre la colocation, la résidence hôtelière et l'espace de coworking. Il séduit particulièrement les jeunes actifs, freelances et télétravailleurs. Ce modèle propose :

  • Des chambres privatives meublées .
  • Des espaces communs partagés : cuisine, coworking, salle de sport.
  • Des services mutualisés : ménage, Wi-Fi, linge, événements.

📍 Pourquoi ça marche ?

  • Flexibilité du contrat (baux courts).
  • Absence de contraintes administratives.
  • Vie sociale intégrée.

👵👨‍🎓L'habitat intergénérationnel : Une réponse solidaire et innovante

L' habitat intergénérationnel  permet à un jeune (étudiant, apprenti, jeune travailleur) de cohabiter avec une personne âgée. Ce modèle répond à une double problématique :

  • Rompre l' isolement des seniors .
  • Proposer un logement abordable aux jeunes , souvent précaires.

🧾 Plusieurs formules existent :

  • Logement contre présence et services (gratuit ou symbolique).
  • Emplacement à tarif préférentiel
  • Résidences intergénérationnelles encadrées.

📈 Selon l'Observatoire Cetelem (2023) , 75 % des Français sont favorables à la cohabitation intergénérationnelle , et près de 30 % des jeunes de moins de 25 ans s'y déclarent prêts . 

Ce phénomène n'est pas seulement économique, il est aussi culturel : les jeunes recherchent du  sens, du lien social et du partage dans leur habitat.

🌄 Un désir de nature : la relocalisation vers les zones périurbaines et rurales

Le télétravail a également modifié la géographie des aspirations :

  • Les grandes villes voient un ralentissement de la demande , voire une baisse des prix.
  • Les villes moyennes , accessibles en train, connaissent un renouveau
  • Le cadre de vie , l'air pur, l'espace extérieur, deviennent plus importants que l'accès au métro.

📊 Selon SeLoger (2024) , 38 % des acquéreurs cherchent désormais à s'éloigner des grandes agglomérations , contre 21 % en 2019.

📊Quelques chiffres clés pour comprendre la tendance

  • 73 % des télétravailleurs souhaitent continuer à travailler à distance au moins deux jours par semaine (source : Ifop, 2024).
  • +42 % de recherches immobilières ont été enregistrées dans les zones rurales entre 2020 et 2024.
  • Le Coliving représente aujourd'hui 12 % des logements proposés aux jeunes actifs dans les grandes villes (source : Xerfi).
  • Plus de 10 000 jeunes ont cohabité avec des seniors en 2023 dans le cadre de dispositifs intergénérationnels (Source : Cohabilis).

🎙️Tendre vers un immobilier plus humain, souple et connecté

Le télétravail n'a pas simplement déplacé les populations : il a transformé notre conception du "chez soi". Le logement devient un lieu de vie complet , un espace de production , de socialisation et de repos  . 

Le Coliving,  comme l'habitat intergénérationnel, témoigne d'une volonté croissante de  cohabiter autrement  , en réponse à l'isolement, à la précarité, mais aussi à la quête de lien et de sens.  C'est donc tout un nouvel écosystème immobilier qui se dessine, plus souple, plus solidaire et résolument orienté vers un mode de vie post-urbain.

FAQ

En quoi le télétravail transforme-t-il l'immobilier ?

Le télétravail réduit le besoin de se rendre quotidiennement au bureau, ce qui modifie la manière dont les gens choisissent leur lieu de vie. Les zones périurbaines ou rurales gagnent en attractivité, tandis que les espaces de travail à domicile deviennent un critère prioritaire dans les recherches immobilières. Cela pousse les promoteurs et aménageurs à repenser les logements et les quartiers.

Qu'est-ce qu'un "immobilier plus humain" ?

Un immobilier plus humain place le lien social, la qualité de vie et les usages réels des habitants au cœur de la conception des espaces. Il ne s’agit plus seulement de construire des mètres carrés, mais de créer des lieux de vie qui favorisent les échanges, l'entraide et le bien-être au quotidien.

Pourquoi le Coliving séduit-il de plus en plus de personnes ?

Le coliving propose une réponse souple, abordable et conviviale à la fois aux besoins de logement et de lien social. Il attire notamment les jeunes actifs, freelances ou télétravailleurs en quête d’une vie plus communautaire, dans des lieux bien équipés, souvent en centre urbain, avec des services mutualisés.

Comment les promoteurs et investisseurs s'adaptent-ils à ces nouvelles tendances ?

Ils repensent la conception des bâtiments en intégrant des espaces partagés, des bureaux ou des salles de visioconférence dans les résidences. Certains mettent sur des projets hybrides mêlant logements, tiers-lieux, espaces de coworking et services, pour répondre à la diversification des usages post-COVID.

Ces nouvelles formes d'habitat sont-elles durables à long terme ?

Oui, car elles répondent à des mutations profondes : individualisation du travail, besoin de flexibilité, recherche de sens, mais aussi de communauté. Tant que ces dynamiques perdurent, des formes comme le Coliving ou les habitats partagés ont vocation à s'ancrer durablement dans le paysage immobilier.

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Gestion locative, Généralité

Le bail Mobilité : Le contrat malin

Dans un monde où la flexibilité est devenue une nécessité, le bail mobilité s'impose comme une solution idéale pour les locataires en quête de souplesse et les propriétaires souhaitant louer leur bien sans s'enchaîner à un bail classique. Introduit par la loi ÉLAN (Évolution du Logement, de l'Aménagement et du Numérique) en novembre 2018, ce contrat de localisation temporaire bouscule les codes de la localisation traditionnelle. 

🔍 Qu'est-ce que le bail mobilité ?

Le bail mobilité est un contrat de location meublé de courte durée, allant de 1 à 10 mois, non renouvelable ni reconductible. Il a été conçu pour répondre aux besoins spécifiques de certaines catégories de locataires en mobilité temporaire.

Qui peut en bénéficier ?

Le bail mobilité est réservé aux personnes en situation de :

  • Formation professionnelle
  • Études supérieures
  • Contrat d'apprentissage
  • Scène
  • Engagement volontaire dans un service civique
  •  Mutation professionnelle ou mission temporaire  

NB : Ces personnes doivent pouvoir justifier de cette situation au moment de la signature du bail.

🛠️ Les spécificités du bail mobilité

Le cadre juridique du bail mobilité est défini par la loi n°2018-1021 du 23 novembre 2018 (loi ÉLAN) et précisé par le décret n°2018-1225 du 24 décembre 2018.

  • Durée limitée : entre 1 et 10 mois maximum
  • Pas de dépôt de garantie (interdit par la loi)
  • Logement meublé uniquement (équipements obligatoires listés dans le décret n°2015-981 du 31 juillet 2015)
  • Pas de reconduction automatique, mais un avenant est possible si la durée totale ne dépasse pas 10 mois
  • Préavis réduit pour le locataire : 1 mois
  • Caution Visale possible pour sécuriser les loyers

📌 Dans quel cadre peut-on utiliser le bail mobilité ?

Le bail mobilité convient parfaitement :

  • Aux étudiants en stage ou en alternance
  • Aux salariés en mission temporaire
  • Aux profils en formation à l'extérieur de leur région
  • À tout professionnel ou volontaire en mobilité géographique courte durée

Exemple concret


Un consultant en mission de 6 mois à Lyon peut bénéficier d'un bail mobilité, tout comme un étudiant parisien effectuant un stage à Bordeaux.

🆚 Quelle différence avec le bail étudiant ?

Bien que tous deux concernent des publics jeunes et mobiles, le bail étudiant et le bail mobilité présentent des différences notables :

Tableau récapitulatif

Critères

Type Type de logement

Durée



Renouvellement


Cible

Dépôt de garantie

Avis au locataire

Bail Étudiant

Meublé ou non meublé

9 mois (spécifique aux étudiants) si non, voir durée du bail classique.


Reconduction tacite pour un bail classique. Pour le Bail de 9 mois, il peut être signé de nouveau uniquement avec accord du bailleur.

Étudiants uniquement

Oui (1 mois max)

1 mois

Bail Mobilité

Meublé uniquement

De 1 à 10 mois (non renouvelable)


Non (pas de reconduction ni renouvellement)

Public en mobilité (étudiants, salariés, etc.)

Non

1 mois

✅ Avantages du bail mobilité

  • Locataire

  • bailleur

  • Souplesse et liberté : idéal pour les périodes de transition
  • Moins de contraintes : pas de dépôt de garantie, préavis court
  • Accès facilité au logement pour des publics souvent exclus des baux classiques

❌ Inconvénients du bail mobilité

  • Locataire

  • bailleur

  • Pas de stabilité à long terme
  • Pas de droit au renouvellement
  • Réservé à certains statuts seulement

📄 Où trouver un modèle de bail mobilité ?

Pour vous aider à rédiger un contrat conforme à la réglementation, vous pouvez télécharger un modèle type de bail mobilité sur des sites spécialisés comme :

👉Service-Public.fr – Modèle de bail mobilité (PDF)


Ce modèle respecte les obligations légales et peut être adapté à chaque situation.

Le bail mobilité est une option moderne et intelligente pour répondre aux réalités de la vie étudiante ou professionnelle temporaire. Il favorise la fluidité du marché local tout en protégeant les droits des deux parties. Reste à bien en comprendre les conditions, et à l'utiliser dans les bons cas de figure pour éviter tout litige.

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Généralité

L’Humain face à la Technologie : Comment la Digitalisation et l’IA redéfinissent l’Immobilier ?

L'immobilier, secteur traditionnellement perçu comme étant prêt à l'adoption des nouvelles technologies, connaît une véritable révolution numérique. La digitalisation transforme profondément l'ensemble des processus liés à l'achat, à la vente et à la location de biens immobiliers.

Du simple acte de visite virtuelle à l'émergence de l'intelligence artificielle pour évaluer les biens, l'immobilier se réinvente pour offrir aux consommateurs et aux professionnels des solutions toujours plus performantes et accessibles. 

Mais quels sont les avantages réels de ces évolutions ? Peut-on imaginer que la digitalisation finisse par remplacer les agents immobiliers ? Faut-il vraiment être réticent ? Explorons ces questions à travers les tendances actuelles.

Les avantages des visites virtuelles et de l'achat en ligne

Avec la pandémie de COVID-19, la digitalisation des processus immobiliers a pris une accélération sans précédent. L'un des outils les plus marquants dans ce contexte est la visite virtuelle.

  • Accessibilité et gain de temps : Les visites virtuelles permettent aux acheteurs potentiels ou locataires de découvrir un bien à tout moment, depuis n'importe où. Ce gain de temps et de flexibilité répond aux besoins d'une société de plus en plus pressée.
  • Élimination des déplacements inutiles : Au-delà de la pandémie, la possibilité de visiter un bien sans se déplacer est particulièrement avantageuse pour les personnes vivantes loin ou les investisseurs étrangers.
  • Interactivité et immersion : Certaines plateformes offrent désormais des visites en 3D, permettant de se déplacer dans les pièces et de mieux se projeter dans l'espace. Cela devient un véritable outil de différenciation pour les promoteurs immobiliers.

Le passage à l'achat en ligne, bien qu'encore moins répandu dans l'immobilier que dans d'autres secteurs, est en pleine expansion.

Des sites de vente de biens immobiliers ont vu le jour, permettant de réserver un bien ou même de réaliser une première transaction en ligne. Cela pourrait, à terme, simplifier et accélérer le processus d'achat.

Les plateformes de location saisonnière et les sites d'annonces immobilières : Quelles sont les tendances actuelles ?

Les plateformes de location saisonnière, telles qu'Abritel , Airbnb et Booking , ont bouleversé les modèles traditionnels de location. Mais la tendance ne s'arrête pas là :

  • Expansion des plateformes locales : De nouvelles plateformes de location  de courte durée se développent, souvent spécialisées dans certaines régions ou types de logement (logements écoresponsables, chambres d'hôtes, etc.), pour répondre à des demandes plus spécifiques.
  • Professionnalisation de la location saisonnière : Les propriétaires de biens se professionnalisent de plus en plus dans la gestion de leurs locations, avec l'aide d'outils de gestion en ligne permettant une meilleure gestion des réservations, des tarifs et de la communication avec les locataires.
  • Offres hybrides : De plus en plus de sites d'annonces immobilières proposent désormais des services à la fois pour la vente, la location à long terme et la location saisonnière, créant un écosystème complet où les utilisateurs peuvent naviguer d'une offre à l'autre selon leurs besoins.

En parallèle, des outils de gestion automatisée se développent pour aider les propriétaires à optimiser leur rentabilité en automatisant les calculs de rentabilité, la gestion des annonces, et même la communication avec les clients.

L'Intelligence artificielle (IA) : une révolution dans l'évaluation des biens immobiliers

L'intelligence artificielle (IA) et les algorithmes de plateforme learning sont en train de transformer l'évaluation des biens immobiliers. Plutôt que de se fier à des évaluations subjectives ou à des estimations basées sur des données incomplètes, les professionnels peuvent désormais utiliser des outils technologiques qui analysent une multitude de facteurs pour estimer avec précision la valeur d'un bien.

  • Analyse de données massives (Big Data) : L'IA permet de traiter des volumes de données bien plus importants que l'humain ne pourrait en analyser. Ces outils peuvent évaluer la demande sur le marché, les tendances de prix, les caractéristiques spécifiques d'un bien (localisation, superficie, prestations, etc.) et même prédire les évolutions de prix futurs.
  • Prédiction de la valeur d'un bien : Grâce à l'IA, il est désormais possible d'obtenir des évaluations instantanées et personnalisées, basées sur des paramètres très précis.
  • Estimation de rentabilité locative : L'IA permet également de simuler la rentabilité d'un investissement locatif en fonction des tendances du marché local et des charges associées, rendant l'investissement immobilier plus accessible et transparent.

Les démarches immobilières numériques : vers un remplacement des agents immobiliers 

Les démarches numériques dans l'immobilier ne se limitent pas à la visite virtuelle ou à l'utilisation de l'IA pour l'évaluation des biens. Le secteur se digitalise également à travers des outils facilitant les démarches administratives, telles que la signature électronique pour les contrats de vente ou de location, ou encore la gestion dématérialisée des documents juridiques.

  • La signature électronique : Depuis quelques années, la signature de contrats de vente et de location peut se faire entièrement en ligne, sans que les parties aient besoin de se rencontrer physiquement. Cela rend les transactions plus rapides et plus simples.
  • Automatisation des démarches administratives : L'automatisation des procédures, comme la gestion des dossiers de financement ou des demandes de permis de construire, permet de réduire le nombre d'intervenants et les risques d'erreur.

Ces outils numériques signent-ils la fin du rôle des agents immobiliers ?

Pas forcément. Si la digitalisation permet de simplifier certains aspects de l'immobilier, le rôle de l'agent reste crucial, notamment pour son expertise, son accompagnement personnalisé et sa capacité à négocier les meilleures conditions pour ses clients. Néanmoins, les agents immobiliers devront s'adapter à ces nouvelles technologies pour rester performants, en utilisant ces outils pour optimiser leur travail et offrir un service de plus en plus sur mesure.

Faut-il être réticent à l'avancée des nouvelles technologies ?

La question de savoir s'il faut être réticent ou pas à l'avancée des nouvelles technologies dans le secteur immobilier est intéressante et complexe. Nous analyserons ainsi les raisons pour lesquelles certaines personnes peuvent être réticentes et d'autres pensent que l'adoption des nouvelles technologies est une avancée naturelle et bénéfique pour le secteur immobilier.

Les réticents

L'intégration des nouvelles technologies dans le secteur de l'immobilier peut susciter des inquiétudes pour plusieurs raisons, principalement autour des impacts économiques, sociaux et éthiques.

  • Des risques pour l'emploi :  Certaines technologies, comme l'intelligence artificielle, la robotisation ou les plateformes numériques, peuvent automatiser de nombreuses tâches, ce qui pourrait entraîner des suppressions d'emplois dans des domaines traditionnels du secteur (agents immobiliers, gestionnaires de biens, etc.). Le processus de transition vers ces nouvelles pratiques peut également être difficile pour certains professionnels qui manquent des compétences nécessaires pour les adoptants.
  • La déshumanisation des relations : Les technologies, notamment les outils de visites virtuelles ou les chatbots, risquent de rendre les interactions plus impersonnelles. Dans un secteur où la relation client est clé, cela pourrait nuire à la qualité du service et à la confiance des consommateurs.
  • Des risques de concentration des pouvoirs : Certaines grandes entreprises technologiques pourraient monopoliser l'accès aux données, ce qui pourrait désavantager les petites entreprises et renforcer la concentration du marché.

Les non réticents

Cependant, il est également possible de considérer que l'adoption des nouvelles technologies est une avancée naturelle et bénéfique pour le secteur immobilier.

  • Gain d'efficacité et d'économies de temps : Les technologies, telles que l'intelligence artificielle, les outils de réalité virtuelle (visites à distance), ou les plateformes de gestion des transactions, permettent d'optimiser les processus administratifs, commerciaux et logistiques. Cela réduit les coûts de gestion, améliore l'efficacité des transactions et permet aux professionnels de se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée.
  • Amélioration de l'expérience client : Les clients recherchent une expérience plus fluide, rapide et personnalisée. Par exemple, les visites virtuelles, les simulateurs de financement ou les algorithmes de recommandation basés sur des données permettent de répondre à ces attentes en fournissant des services plus adaptés et accessibles.
  • Nouvelles opportunités de marché : Les nouvelles technologies ouvrent de nouvelles possibilités pour le développement de nouveaux services dans l'immobilier, comme les plateformes de location de courte durée, la gestion à distance de biens immobiliers, ou l'utilisation de la blockchain pour des transactions plus sécurisées.

Les tendances actuelles du marché sur l'utilisation de la nouvelle technologie

Les professionnels de l'immobilier sont de plus en plus nombreux à intégrer les nouvelles technologies dans leur pratique. Voici quelques tendances et chiffres issus de recherches récentes :

Répartition de l'utilisation des technologies dans le secteur immobilier :

  • 87% des agents immobiliers dans une étude réalisée en 2023 ont déclaré utiliser des outils numériques dans leurs pratiques quotidiennes, y compris des logiciels de gestion des contacts, des sites de vente en ligne et des outils de CRM (Customer Relationship Management).
  • 50% des agents immobiliers ont commencé à utiliser la réalité virtuelle ou augmentée pour offrir des visites de biens à distance.

La Blockchain et les transactions immobilières :

  • En 2023, environ 15% des professionnels dans certains marchés ont expérimenté des transactions immobilières utilisant la blockchain, offrant des avantages en matière de sécurité et de transparence.

Adoption de l'intelligence artificielle :

  • Près de 40% des agents immobiliers utilisent des outils d'IA pour améliorer la personnalisation des services clients, automatiser les réponses aux demandes et optimiser les recommandations de biens.

Impact sur les ventes et la satisfaction client :

  • Les entreprises immobilières ayant adopté des technologies avancées, telles que l'IA ou la réalité virtuelle, ont constaté une augmentation de 30% de leurs ventes et une de 20% de la satisfaction client .

LF immo France nous partage son expérience en vidéo

La digitalisation du secteur immobilier est bien lancée, et elle transforme profondément la manière dont les biens sont achetés, vendus et loués. L'essor des visites virtuelles, des plateformes de location saisonnière, de l'IA pour l'évaluation des biens et des démarches administratives numériques ouvre de nouvelles perspectives tant pour les consommateurs que pour les professionnels. 

Si certains se demandent s'il faut être réticent de peur que cette nouvelle technologie remplace l'homme. A cela nous vous répondrons, pouvons-nous empêcher cette évolution ? 

Depuis des millénaires, le monde n'a pas arrêté d'évoluer, des premières découvertes aux grandes technologies avancées, de l'invention de l'électricité à l'apparition des appareils électroménagers, des outils informatiques à l'ère numérique, jusqu'à l'intelligence artificielle aujourd'hui. 

Se montrer réticent face à l'avancée des nouvelles technologies, c'est se limiter, refuser l'opportunité de voir le monde progresser. Dans le secteur immobilier, bien que des défis et des risques existants, ces innovations ne doivent pas être perçues comme une menace, mais comme une chance d'améliorer l'efficacité, de personnaliser les services et de transformer l'expérience client de manière significative. Embrasser le changement, c'est permettre à l'avenir de se dessiner plus grand.

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Généralité

Reconversion professionnelle en immobilier : les 7 métiers les plus demandés

Depuis la publication de notre article sur la reconversion professionnelle en immobilier mis en ligne en septembre 2021, le marché de l'immobilier a évolué entre temps. De ce fait, nous avons souhaité l'actualiser avec les nouvelles statistiques, afin de vous confirmer qu'une reconversion professionnelle dans le secteur de l'immobilier reste toujours un choix pertinent.

En effet, d'après les analyses menées par l'INSEE (paru le 06/09/2022), nous constatons que malgré la crise sanitaire Covid-19, l'immobilier reste une valeur sûre, avec une augmentation des transactions qui a commencé dès mars 2021, et qui malgré une légère baisse en juin 2022, reste néanmoins plus intéressante qu'avant la crise sanitaire. D'après la courbe, il semblerait que ce soit le niveau le plus élevé que l'on est pu observer depuis le début des années 2000. 

Avec l'explosion du nombre de professionnels de l'immobilier qui ont fait leur apparition sur le marché, nous pouvons dire sans aucune retenue que le secteur de l'immobilier possède un haut potentiel de développement offrant ainsi des possibilités de création d'emplois.

Nous citerons les 7 métiers les plus demandés actuellement sur le marché :

1. INVESTISSEUR IMMOBILIER

investisseur immobilier

Parmi les différents métiers, celui qui attire l’attention et qui est mis en avant sur les réseaux sociaux, à travers différents témoignages, est Investisseur Immobilier. En effet, de nombreuses personnes qui ont osé investir dans du locatif, assurent un rendement certain. 

En quoi cela consiste concrètement : acheter un bien, le mettre en location, et percevoir des loyers. Comme vous pouvez le constater, l’investisseur immobilier à un objectif libre et il est indépendant, la plupart du temps.

Attention, avant de se lancer dans un tel projet, il convient de se former, afin de connaître les bases rudimentaires, ou encore se faire accompagner par un professionnel (expert en immobilier).

Salaires :

Un investisseur immobilier, peut, en fonction du choix de chaque investissement, percevoir en moyenne une rente pouvant aller jusqu’à 5 600€/mois.

2. AGENT IMMOBILIER

L'agent immobilier s’occupe particulièrement de la vente et (ou) de la location de biens (appartements, des maisons et des locaux commerciaux ou industriels). Il doit utiliser des techniques de négociation, afin d’aboutir à un accord entre les 2 parties. Généralement titulaire d'une carte professionnelle délivrée par le préfet.

negociateur-immobilier

Plus en détail :
Sa mission premier est d'obtenir des mandats de vente ou de location. Pour cela, il va prospecter en employant différentes méthodes, afin de trouver des clients potentiels. Très à l’écoute des clients, et avec une bonne connaissance du marché, il est capable d’évaluer un bien mis en location ou en vente.

Une fois les biens évalués, l'agent immobilier diffuse les informations concernant ces biens sous forme d’annonces à publier dans la presse, sur Internet ou encore mis en vitrine au sein de l’agence immobilière.

Il est chargé de faire visiter les appartements ou les maisons tout en apportant son expertise métier auprès des clients. L'agent immobilier est un fin négociateur, et sert d’intermédiaire lors des transactions entre le propriétaire et le futur acquéreur.

Dans certaines agences, il doit être capable de rédiger l’avant-contrat, qui précède l’acte de vente proprement dit. Il vérifie alors les renseignements indispensables au bon déroulement du projet (titres de propriété du vendeur, description détaillée du logement…), en collaboration avec le notaire, il assiste le client dans ses démarches : certificats d’urbanisme, hypothèques, formules de prêt, conditions de crédit…

Beaucoup d’agents immobiliers, exercent, en plus la fonction d’administrateurs de biens. À ce titre, ils sont chargés par les propriétaires de la gestion des immeubles qui leur sont confiés.

L’agent immobilier partage son temps entre son agence et les différents biens à visiter. Les déplacements sont donc nombreux, et les horaires de travail sont irréguliers.

L’agent immobilier doit avoir de solides connaissances juridiques, commerciales et techniques, ainsi qu'un sens aigu de la psychologie pour convaincre et mener à bien les négociations.

De nos jours, nous notons 2 types d’agents immobiliers :

  • Privé : comme décrit plus haut, un agent immobilier classique
  • Faisant partie d’un réseau national d’agents indépendants en immobilier comme CAPI France, SAFTI : les agents Immobiliers Indépendants travaillent sous le couvert de la carte professionnelle et de la garantie financière de ce réseau.

Un agent immobilier touche des honoraires libres calculés en pourcentage (de 5 à 7 % en moyenne) sur le montant des transactions. Le montant des transactions globales étant extrêmement variable d’une agence à l’autre, les revenus le sont aussi.

3. ADMINISTRATEUR DE BIENS / GESTIONNAIRE IMMOBILIER

Un administrateur en immobilier est aussi appelé, mandataire, représentant les propriétaires particuliers qui ont confié leur bien en gestion, mais aussi les syndicats de copropriétaires, ou encore de sociétés civiles immobilières.

L’Administrateur de biens gère au quotidien, le patrimoine immobilier de ses clients, par le biais d’un mandat de gérance, signé par les 2 parties (l’agence immobilière et le propriétaire particulier). 

L’administrateur de biens est en mesure de proposer tout aussi bien de la transaction, de la gestion locative, mais il peut également prendre la fonction de syndic de copropriété.

gestionnaire immobilier
  • La transaction.

Pour rappel

La transaction immobilière est un échange entre un vendeur et un acheteur. C’est-à-dire que le vendeur met son bien immobilier (maison, appartement, immeuble, local commercial, terrain, etc.) en vente au sein d’une agence immobilière (administrateur de biens), en vue de trouver un acheteur potentiel.

L’administrateur doit faire réaliser au frais du vendeur, un certain nombre de diagnostics qui devront être obligatoirement présentés lors de la signature du compromis de vente : amiante, plomb, diagnostic de performances énergétiques (DPE), gaz, électricité, termites, etc.

  • La gestion locative :

L’administrateur de biens, moyennant une commission (pourcentage de 6 à 8 % des loyers + frais annexes), s’occupe de la gestion courante du bien confié par le bailleur, et sert d’intermédiaire entre lui et le locataire. Le gestionnaire ou administrateur de biens, doit transmettre un compte rendu de gestion tous les mois ou tous les trimestres.

  • Gestionnaire en syndic de copropriété

  • Il est en relation avec les propriétaires et les locataires, occupants des immeubles en copropriété.
  • Gère le budget alloué à l'entretien des biens communs. Donc gère le personnel d'entretien, de gardiennage et les contrats d'assurance.
  • Gère les travaux : Il sera en relation avec plusieurs prestataires, artisans, et sociétés pour assurer l’entretien courant de la copropriété.
  • Organise les assemblées générales des copropriétaires : de la préparation, à la tenue de l’assemblée générale jusqu’à l’édition du procès-verbal. 
  • Il assure le suivi technique des immeubles pour se tenir au courant de l'état des copropriétés, et mettre à jour le carnet d’entretien.
  • Il doit organiser lors des départs en congé, le remplacement des salariés (gardien d’immeuble, ou les employés d’entretien, en enfilant la casquette des ressources humaines).

Comme vous l’avez compris, la profession d’administrateur de biens est également connue sous l’appellation de 

  • Gérant d’immeubles,
  • Responsable locatif,
  • Gestionnaire immobilier d’immeubles locatifs ou de copropriété.

Salaires :

Un administrateur de biens perçoit un salaire en début de carrière compris entre 2 000 et 2 200 euros bruts par mois, puis une fois devenu un professionnel aguerri, il peut percevoir des revenus compris entre 4 000 et 5 000 euros bruts par mois, voire plus. Le salaire médian constaté pour cette profession dépasse les 3 000 euros bruts par mois. Cela représente un revenu brut annuel de plus de 36 000 euros.

Quelle différence faites-vous entre Agent immobilier et Administrateur de biens ?

D’un point de vue générale, un administrateur de bien, peut endosser la casquette de l’agent immobilier. Ces deux métiers tendent bien tous les deux à valoriser un bien immobilier, mais l’un cherche plutôt à le conserver (administrateur de biens) quand l’autre cherche à le promouvoir (agent immobilier).

Vous souhaitez devenir Administrateur de biens ? Commencez par la formation d’assistant immobilier qui regroupe les 3 modules.

4. ASSISTANT IMMOBILIER


L'assistant(e) immobilier, s'occupe de toutes les tâches administratives, mais aussi des activités commerciales au sein d'une agence privée où chez un bailleur social. Il / elle facilite le travail de son responsable ou de l'équipe commerciale en préparant les dossiers administratifs des transactions ou de location et en assurant leur suivi, tout en respectant les délais exigés par les procédures dans le domaine de la gestion locative. Il / elle peut être amenée à se déplacer de manière occasionnelle pour effectuer des visites de biens. En syndic, il / elle est en charge de la préparation des assemblées générales des copropriétaires, des ordres de service ou encore de la gestion des sinistres et du suivi des travaux.

Assistant immobilier

L'assistant (e) immobilier aura donc pour mission :

  • D’assurer les opérations administratives liées aux transactions immobilières de vente ou de location
  • Prendre en charge les activités liées à la gestion locative d'un bien immobilier
  • Participer aux opérations courantes de gestion d'une copropriété
  • Établir un bail commercial.
  • Réaliser les actes de vente et de location.
  • Réaliser un suivi administratif du recouvrement des loyers et charges.
  • Recueillir et traiter les réclamations d'usagers, clients, résidents, et autres.
  • Actualiser les informations mises à la disposition d'un public.

L'assistant immobilier se charge également de : 

Planifier des travaux de remise en état, de rénovation, de réhabilitation de patrimoine immobilier

  • Évaluer des réparations
  • Évaluer des travaux d'entretien
  • Réaliser un suivi d'activité
  • Renseigner les supports de suivi d'intervention et transmettre les informations au service concerné
  • Contrôler la conformité de réalisation de fournisseurs, sous-traitants, et des prestataires de service
  • Réaliser un état des lieux
  • Effectuer une révision des loyers
  • Organiser une assemblée générale (convocations, préparation des dossiers, procès-verbaux, ...)
  • Réaliser la tenue d'assemblées générales de copropriétaires
  • Réaliser le suivi des décisions prises en assemblée de copropriété
  • Effectuer la gestion administrative et comptable d'une location ou d'une copropriété
  • Estimer le coût de travaux immobiliers
  • Diagnostiquer des anomalies dans la prévention des risques
  • Réaliser une visite de contrôle
  • Suivre et mettre à jour des systèmes d'information (équipements, compteurs, ...) liés aux interventions sur le site
  • Sensibiliser les gardiens, agents d'entretien, agents d'immeuble aux consignes de sécurité, d'entretien, de collecte des déchets
  • Etc.

Salaires :

Le salaire de l’assistant immobilier est fixé en fonction de ses diplômes, de ses compétences, et de son expérience.

A ses débuts il (elle) perçoit un salaire initial entre 22 000 et 25 000€ par an. L’assistant de copropriété, entre 26 000 et 28 000€. En fonction des tâches confiées, le salaire peut varier et peut atteindre la barre des 30 000€ annuels après quelques années d’expériences.

5- DIAGNOSTIQUEUR IMMOBILIER

Depuis la loi Carrez, et la loi ALUR, il est obligatoire de présenter lors d’une vente ou d’une location de biens un diagnostic immobilier. Il s’agit d’informer l’acquéreur ou le locataire sur les caractéristiques du logement pour lequel il projette de faire une offre d’acquisition, afin d’évaluer la conformité du bien immobilier. Il peut s’agir du contrôle de l’état des installations électriques ou du gaz ou encore de vérifier l’absence de termites.

diagnostique immobilier

Les diagnostics immobiliers permettent de savoir si le logement mis en location ou en vente est bien habitable et ne présente pas de danger pour son futur occupant. Dans le cas d’une cession immobilière, le diagnostic immobilier protège en principe l’acquéreur contre les vices cachés.

Ceux qui sont habilités à délivrer ainsi ces diagnostics sont appelés : diagnostiqueur immobilier, métier qui a pris naissance dans les années 90, que l'on retrouve plus particulièrement dans le secteur du BTP, respectant ainsi les normes de constructions. Il intervient dans les transactions immobilières, lors de la construction ou des travaux de rénovation.

Il effectue plusieurs types de diagnostics, obligatoires ou facultatifs, qui portent sur la sécurité, la santé ou la surface :

  • Exposition au plomb.
  • Présence ou absence de matériaux contenant de l'amiante.
  • Etat des installations de gaz de plus de 15 ans.
  • Diagnostic de performance énergétique.
  • Diagnostic des installations électriques de plus de 15 ans.
  • Recherche de termites.
  • Métrage loi Carrez.
  • Etat des risques naturels et technologiques.

En plus d’une formation de base dans le secteur de l’immobilier comme celle d’assistant immobilier, il doit posséder un certificat de compétence. Ce certificat est délivré par un organisme indépendant (COFRAC) et il a une validité de 5 ans. Le diagnostiqueur travaille seul, et passe plus de temps sur le terrain que dans son bureau. Il manipule un appareillage technique et spécifique au diagnostic qu’il effectue. La visite de plusieurs biens immobiliers implique de nombreux déplacements journaliers.

Salaires :

Le tarif d’un diagnostic immobilier est fixé librement par le diagnostiqueur, en fonction du prix pratiqué sur le marché. 

Le prix du DPE «  diagnostic de performance énergétique » varie entre 100 et 250 € pour la vente et la location selon l'ADEME (agence de la transition écologique). La grille de prix DPE et des coûts lié au diagnostic énergétique varie en fonction de la surface et de la localisation du bien.

6- EXPERT EN EVALUATION IMMOBILIERE

estimation immobilière

Cet expert va :

  •  Estimer un bien immobilier en ayant pris le soin d’analyser le marché immobilier en amont
  • Rédiger un diagnostic détaillé et argumenté de la valeur dudit bien immobilier selon les normes en vigueur dans la CEEI « la charte d'expertise en évaluation immobilière. »

Pour établir ainsi son diagnostic, l’expert en évaluation immobilière doit, à la manière d'un enquêteur, faire un travail d'investigation pour définir la valeur d'un bien immobilier.

 Il procède ainsi :

  • Visiter en détail le bien à expertiser,
  • Etudier le dossier qui lui est remis,
  • Consulter et vérifier les documents qui lui sont transmis : plans cadastraux, plans du bien, plan local d'urbanisme, certificat de propriété ?
  • Etudier l'emplacement et l'environnement du bien,
  • Prendre en compte tous les paramètres pouvant influer dans un sens ou dans un autre sur la valeur du bien.

Pour devenir un expert en évaluation immobilière, il faudra s’armer de patience, car après la formation d’assistant immobilier (Bac +2), il conviendra de compléter soit, avec un Bachelor immobilier, une licence en gestion et transaction immobilière, ou d’une licence en gestion patrimoniale.

L’expert en évaluation immobilière doit posséder certaines qualités :

  • Être doté de Capacités d'observation pour repérer les éventuels problèmes du bien. 
  • Connaître le droit de l'immobilier et de l'urbanisme.
  • Posséder des notions d'économie ou encore de fiscalité pour bien appréhender toutes les facettes d'un bien.
  • Maîtriser les techniques de construction pour juger l'état d'un immeuble.

Salaires :

Il est rare de trouver un statut de salarié dans une entreprise. Le plus souvent, après l’obtention de son diplôme, l’expert en évaluation immobilière travaille en profession libérale. Il va débuter avec un salaire brut de 2 500€.

Recommandations

Lorsque vous démarrer votre activité, il est fortement conseiller d’obtenir le label Notexpert, afin de garantir à vos clients une prestation de qualité.

Il s’agit d’un label créé par le conseil supérieur du notariat afin de mettre en valeur la compétence notariale en matière d’expertise immobilière.

Les membres du réseau Notexpert pratiquent l'expertise sous ce label pour leurs propres clients ou pour ceux de leurs confrères, ils se conforment aux règles méthodologiques, éthiques et déontologiques, ils sont également adhérents à la charte de l'expertise en évaluation immobilière partagée par les professionnels de l'immobilier.

7- PROMOTEUR IMMOBILIER

Un promoteur est un maître d’ouvrage, c’est-à-dire qu’il achète un terrain et il y construit des biens immobiliers en vue de les revendre à la découpe à des particuliers ou à d’autres professionnels. Il supervise ainsi chaque étape de la réalisation de ce projet. Il s’occupe d’effectuer toutes les démarches administratives afin d’obtenir le permis de construire.

promoteur immobilier

En effet, cette profession est encadrée par la législation et la réglementation, donc il est important d’analyser ainsi la faisabilité de ce projet en faisant appel à divers prestataires techniques : architectes, géomètres, paysagistes, contrôleurs techniques ou bureaux d’études.

Il réunit les financements nécessaires, budgétise et mène à leur terme les travaux. Il devra s’acquitter d’une garantie extrinsèque d'achèvement, c’est-à-dire, une garantie contre la défaillance du constructeur. Elle assure que l'immeuble sera, quoi qu'il arrive, bien achevé, que le promoteur rencontre des difficultés financières ou fasse l'objet d'une procédure de sauvegarde ou de redressement alors que le projet est toujours en phase chantier.

La garantie extrinsèque peut être consentie par :

  • Une banque ;
  • Un établissement financier habilité à faire des opérations de crédit immobilier ;
  • Une entreprise d'assurance agréée à cet effet ;
  • Une société de caution mutuelle ayant pour objet l'organisation du crédit au petit et moyen commerce, à la petite et moyenne industrie.

Le promoteur assure également par l’intermédiaire d’agences immobilières, la promotion commerciale pour les locations et les ventes des locaux réalisés. On parle alors, de vente en VEFA , c’est-à-dire une vente en l’état futur d'achèvement. C’est lorsque l'acheteur acquiert un bien immobilier à construire ou en cours de construction, et que le vendeur s'engage à lui livrer le bien dès que les travaux de construction sont achevés. Cet acte doit être réalisé et signé chez un notaire. Le promoteur immobilier est, enfin, l’interface avec les administrations et les collectivités locales. Pour devenir promoteur immobilier, il faut être titulaire d‘un diplôme bac +5, dans des domaines tels que :

  • le génie civil,
  • l’architecture,
  • l’urbanisme
  • ou l’immobilier d’entreprise.

Les qualités requises :

  • Bonne compréhension de l’économie, du marché immobilier, et des finances.
  • Posséder des compétences en matière d’organisation, de communication et de gestion de projet.
  • Être rigoureux et méthodique.
  • Respectueux des délais de livraison de la construction. 
  • Bonne résistance au stress
  • Être disponible : Il faut prévoir des contrôles réguliers sur le terrain, afin de s’assurer du bon déroulement du projet, sans parler des réunions tardives.

Salaires : 

Son salaire est variable et dépend des bénéfices engendrés par le coût de cette opération immobilière.

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e-learning
Généralité

La formation à distance prendra-t-elle de plus en plus de place dans le secteur de la formation professionnelle ?

Aujourd’hui, le monde de la formation professionnelle propose un panel de formation à distance très varié, alors que ce style de formation, existait déjà depuis un certain temps, très connu, sous le nom de la formation ouverte à distance (FOAD).

Pensez-vous que le 100% présentiel sera amené à disparaître au profit du e-learning ?

Avant la crise sanitaire, il faut l’avouer, la formation en présentiel était beaucoup plus recherchée et favorisée. Certainement, parce que depuis notre plus jeune âge nous avons été habitués à un mode d’apprentissage très scolaire assis dans une salle de classe.

Comment reconditionner le cerveau pour que l'on puisse visualiser l’apprentissage sous un autre angle ?

Avec l’arrivée de la crise sanitaire covid-19, en 2020, nous n’avons pas eu d’autre choix, nous formateurs, que de continuer à former nos apprenants, mais cette fois, à distance. Il a fallu s’adapter et penser autrement, en délaissant le présentiel au profit du distanciel, en mettant en avant le numérique et la digitalisation.

Les formateurs ont donc été obligé de se former et de se familiariser rapidement, aux différents outils numériques et digitaux pour pouvoir respecter le calendrier des formations en cours. En effet, le gouvernement restait pessimiste quant à un retour à la normale.

Les formateurs ont donc commencé à effectuer des veilles sur les différents outils numériques qu’ils pourraient éventuellement utiliser à moindre coût. La plupart, ont utilisé les outils suivants :

  • Google Meet
  • Google Classroom
  • Zoom
  • Microsoft teams

Depuis, la liste ne cesse de croître avec l’apparition d’autres outils innovants.

Pourquoi la formation à distance prend-t-elle autant d’ampleur ?

Les nouvelles technologies modifient en profondeur les outils pédagogiques et le quotidien du formateur, et ce mode d’apprentissage prend de plus en de place dans le monde la formation professionnelle : La formation e-learning ( à distance).

Elle est présentée sous différentes appellations :

  • Apprentissage en ligne
  • Formation en ligne
  • E-formation
  • Apprentissage virtuel
  • Cyber apprentissage

Dans cet article, nous vous listerons les différents types de formations à distance que les formateurs peuvent mettre en place tout en conservant une implication assidue des apprenants.

HISTORIQUE DE LA FORMATION A DISTANCE

Faisons tout d’abord, un feed back sur la naissance de la formation à distance qui visiblement existait depuis fort longtemps. Certains disent que c’est depuis le XVIIe siècle que ce mode de formation voit le jour, puis au fil du temps, elle a évolué, en passant par la formation ouverte à distance (FOAD), ensuite le e-learning et enfin le digital Learning avec toutes les innovations qui vont avec.

PETITE HISTOIRE

La formation ouverte à distance (FOAD) voit le jour en 1939, sous la forme d’un service d’enseignement par correspondance.

En 1944, ce service se transforme en un centre national d’enseignement par correspondance (CNEPC), et quelques décennies après ce centre est appelé le CNED (Centre national d’enseignement à distance).

Ecole a distance

Par Premier's Department, State Public Relations Bureau, Photographic Unit — 

C’est vers la fin des années 90 que l’on voit apparaître le terme e-learning avec l’émergence de l’internet.Depuis, l’apprentissage n’a pas cessé d’évoluer, en proposant des contenus via les LMS (Learning Management System) c’est-à-dire un système de gestion de l’apprentissage avec un espace numérique de travail (ETN), incluant des évaluations, ainsi qu’un suivi régulier des formateurs et enseignants. De nombreux organismes de formation font l’acquisition de LCMS (Learning Content Management System) qui vient en complément du LMS et facilite la création de contenus et de catalogue de formation interactif.

Vers les années 2000, on crée des MOOC (Massive Online Open Course), dans le but est de toucher des milliers de personnes (Massive), donnant la possibilité aux apprenants de suivre leur formation sans con

trainte d’heures, à leur propre rythme. D’ailleurs, c’est à ce moment-là que l’on voit apparaître le terme ATAWAD ( Any time, Any where, Any device ), qui signifie que l’on peut se former n’importe où, n’importe quand et avec n’importe quel appareil informatique ( Ordinateur, tablette, un smartphone…).

Ces formations peuvent être synchrones (formation suivie en temps réelle avec le formateur et les autres apprenants) ou asynchrones (formation dont le contenu est disponible sur la plateforme e-learning, qui peut être consulté à tout moment par l’apprenant en fonction de ses disponibilités).

Ces cours présentent les mêmes atouts que la formation e-learning, sauf que la majorité de ces cours sont généralement gratuit ou à moindre coût. Les MOOC peuvent déboucher sur la délivrance d’un certificat en fin de parcours pour ceux qui sont payants et sécurisés.

En même temps, se développe :

  • Le COOC « Corporate Online Open Course » : fonctionne comme le MOOC, mais sous un format digital, conçus et préparer pour l’ensemble du personnel, dont l’objectif est le développement des compétences. Il s’agit d’une formation personnalisée, en fonction de l’activité de l’entreprise. A la différence du MOOC, il ne concerne qu’un groupe restreint. Ce style d'apprentissage est utilisé par les entreprises pour former leurs salariés.
  • Le SPOC « Small Private Online Courses » : reprend également le même principe du MOOC, mais en format payant. Comme indiqué dans le nom « Private », il s’agit de formation à caractère privé conçu pour les entreprises qui souhaitent former leurs salariés via des cours à distance, soit en intra-entreprise ou en inter-entreprise.

Lors de la crise sanitaire covid-19, nous avons été submergés de propositions de formation à distance et ceci sous différentes formes. Les centres de formation n'ont  pas manqué d’idées en la matière.

Avec l’arrivée du télétravail, les organismes de formation ont également dû s’adapter, et ont été obligé de revoir leur catalogue de formation, afin de proposer des formations en distanciel et du 100% en ligne.

QUEL TYPE DE FORMATION À DISTANCE PRIVILÉGIEREZ- VOUS POUR VOS APPRENANTS ?

La formation e-learning 

Terme anglophone qui signifie littéralement : « apprendre en ligne ».

Nous l’avons vu précédemment, ce type de formation fait son apparition vers la fin des années 90, et favorise la mise à disposition de contenus pédagogiques en ligne par l’intermédiaire de LMS, accessible depuis un ordinateur, une tablette ou encore un smartphone, dès lors qu’il y a une connexion internet. Ici, l’apprenant est acteur de sa formation qui est basé sur un parcours pédagogique strictement numérique. Vous l’avez compris, il n’y a pas d’échange direct avec le formateur, l’apprenant est autonome et doit mettre en place une organisation rigoureuse, et doit être très motivé pour aller au terme de son parcours. 

Le digital Learning

digital learning - CFP FORMATION

Pour traduire littéralement, il s’agit d’un apprentissage numérique reposant sur l’utilisation d’outils digitaux. Ce style de formation vient apporter un peu de dynamisme à la formation e-learning qui proposait juste un support de contenu textuel. Elle englobe à la fois le présentiel et le distanciel.

En effet, avec l’apparition des outils digitaux, l’apprentissage s’est vu diversifié, laissant le choix aux formateurs de varier leur méthode et de faire une symbiose de ces 2 styles de formation :  le présentiel et le distanciel.

Pour finir, le digital Learning est une version améliorée et plus divertissante du e-learning et ceci grâce à l’insertion d’une gamification pédagogique dans les contenus. 

Par expérience, l’adulte en formation, n’aime pas avoir l’impression de revenir sur le banc de l’école. Par conséquent, cette nouvelle approche de l’apprentissage est très appréciée, d’autant plus que d’après les statistiques, elle favorise la montée de compétences.

Nous prendrons comme exemple :

La classe virtuelle

Dans le cadre de la formation à distance, elle reprend le principe d’une formation synchrone. C’est-à-dire que le formateur se retrouve face aux apprenants grâce aux différentes applications qui existent comme :

  • Google Meet
  • Zoom
  • Teams
  • Etc.

Pour qu’une classe virtuelle soit une réussite, il est préférable de limiter le nombre de participants aux nombres de 6 voir au maximum 8.

En effet, lors de ces séances, il est difficile de maintenir une attention accrue des apprenants. C'est pour cela qu'il est fortement recommandé de proposer des séances courtes.

La masterclass

Terme utilisé pour désigner un cours en ligne animer par un expert dans son domaine, comme par exemple un coach en développement personnel ou encore un psychanalyste, qui va transmettre son SAVOIR et SAVOIR-FAIRE à travers de courtes vidéos sur un sujet bien précis, tel que la méditation, par exemple. 

Ce cours en ligne peut être consulté à tout moment par l’acheteur. Ce type de cours s’adresse à tous type de personnes intéressées par cette thématique, en vue de se former à la pratique.

Comment se présente les cours d’une masterclass ?

Il se présente comme un cours classique, avec un sommaire présentant les points qui seront abordés, accompagné d’une présentation biographique de l’expert.

Chaque professionnel à sa manière propre de présenter ses cours, soit sous forme de conférence ou encore de vidéos explicatives illustrées par des démonstrations.

Il est vrai que cela fait penser à de la visioconférence, mais ce n’est pas le cas, puisqu’il n’y pas d’échange instantané. Toutefois, il est possible de laisser un commentaire sur le cours dans sa globalité.

L’immersive Learning

Ce type de formation qui associe à la fois la formation à distance (e-learning) et un monde virtuel (réalité virtuelle : VR), met en situation réelle d’apprentissage l’apprenant. Il vit pleinement son expérience professionnelle.

L'immersive Learning, est un réel atout pour la formation professionnelle. En effet, grâce à son aspect à la fois ludique et immersif, la compréhension et la motivation du participant sont accrues. L’apprenant prend conscience de ses erreurs et peut se corriger instantanément. 

D'après une étude menée, l’impact des simulations et des jeux en formation a montré que les apprenants ayant participé à une expérience de formation gamifiée obtenaient de meilleures performances que lors de formations traditionnelles.

Toutefois, il ne faut pas confondre la réalité augmentée (AR) qui s’inscrit dans la 3D, qui permet de donner à un objet un aspect réel s’inscrivant dans un décor réaliste, avec la réalité virtuelle (VR) ou le décor est fictif grâce à une ingénierie faite sur mesure, en fonction des objectifs pédagogiques à atteindre. 

Nous retiendrons les bénéfices que procurent une telle formation (VR) :

  • Immersion et réalisme ;
  • Initiation interactive ;
  • Possibilité de travailler des gestes précis même sans le matériel ;
  • Souplesse d’organisation.

L’adaptive Learning

Comme le nom l’indique, il s’agit de cours en ligne adaptés au profil de l’apprenant. A partir d’un test de positionnement, le formateur et l’encadrant pédagogique vont concevoir ensemble un parcours personnalisé qui conduira l’apprenant vers l’atteinte de ses objectifs.

Pour mener à bien cette démarche, il faut bien entendu, une progression logique et travailler sur un contenu attrayant, en se focalisant sur la forme (Plus de graphismes et de vidéos et tous autres moyens plus fun et dynamique pour susciter l’envie attendue chez l’apprenant), car se former seul à distance n’est pas simple pour tous. A ce sujet, nous vous invitons à découvrir nos magazines sous forme de bandes dessinées, conçus pour apprendre autrement, et pour en savoir plus sur l’immobilier.

Blended Learning

Il s’agit de dispenser une formation hybride c’est-à-dire un partage entre le présentiel et le distanciel. 

Pour mener à bien cette combinaison, il est souhaitable de mettre en place une bonne organisation de travail, en expliquant aux apprenants les enjeux d’une telle formation.

N’hésitez pas à investir et vous munir d’applications et de plateformes dédiées à l’apprentissage qui permettent d’associer la pédagogie avec le numérique.

Ainsi, vous aurez la possibilité de mettre non seulement du contenu en ligne, mais également de suivre l’évolution des apprenants dans leur parcours d’apprentissage et de réguler si cela est nécessaire.

Pour en avoir fait l’expérience en tant que formateur professionnel d’adultes, nous utilisions la plateforme Chamilo. Une plateforme très simple d'utilisation, avec la possibilité d'insérer du contenu de tous types ( du texte, des vidéos et des quizz).

chamilo CFP

Ce qui était très intéressant, c’était la possibilité d’intégrer à nos contenus, grâce à l’application Ludiscape, des jeux pédagogiques sous différentes formes.

Comme par exemple, la mise en scène d’un jeu avec un décor de plateau télévisé, faisant référence au jeu « qui veut gagner des millions », ou le présentateur soumet une série de question avec en prime un gain à remporter. 

FORMATION A DISTANCE ASSISTANT IMMOBILIER

Le bonus de cette plateforme c’est le suivi du parcours d’apprentissage. En effet, on pouvait voir l’heure à laquelle l’apprenant s’était connecté et l’heure à laquelle il avait fini. Très efficace d'un point de vu administratif puisque nous avions la possibilité d’éditer un rapport de suivi, module par module, ainsi que le taux de réussite aux diverses évaluations. 

L’apprenant pouvait consulter son cours à tout moment de la journée. Très simple d’utilisation, et adapté pour les adultes en formation.

Au début, nous avions eu quelques appréhensions sur ce style de formation car c'était une première pour notre centre de formation.  

En final de compte, les stagiaires ont beaucoup appréciés, car nous le savons, ce n'est pas si simple de jongler entre la formation et la vie de famille. Donc pari gagner.

Mobile learning

Le mobile learning ou encore appelé le m-learning, est le terme employé pour désigner l'accessibilité des formations en ligne depuis un appareil mobile tel que le smartphone ou encore une tablette. 

Social learning

Le social Learning ou encore apprentissage collaboratif, fonctionne comme un forum ou les apprenants peuvent interagir entre eux, en s’entraidant mutuellement. Vous l’avez compris, l’apprenant peut devenir également formateur en faisant profité de ces compétences à autrui.

Néanmoins, il faut bien faire la distinction entre les échanges via les réseaux sociaux (Facebook- Instagram- youtube), et le social Learning, qui lui est intégré à une plateforme LMS « Learning Management System », pour conserver le caractère pédagogique.

Micro-Learning

Pour une simplification de l'apprentissage des modules ou des séquences de formation, vous avez l’alternative du Micro-Learning, encore appelé le Fast-Learning. Il s’agit d’un découpage des modules en plusieurs séances très courtes qui durent en principe entre 3 à 5 minutes et qui peuvent être consulté rapidement à tout moment de la journée. 

Cette forme d’apprentissage est très appréciée en entreprise, car le salarié reste disponible au travail, et dès que possible, il peut se consacrer à sa formation journalière, limitée à quelques minutes. Tous le monde est gagnant.

QUELS SONT LES AVANTAGES ET LES INCONVENIENTS DE LA FORMATION A DISTANCE ?

Comme dans tous, il y a de nombreuses personnes qui diront que c’est très avantageux de suivre une formation à distance, et d’autres, adeptes de la formation en présentiel, vous dresseront une liste d’inconvénients.

Avantages

  • Gain de temps
  • Plus d’autonomie
  • Formule économique
  • Moins de contrainte au niveau de l’organisation personnelle
  • Très apprécié par le caractère ludique et innovant

Inconvénients

  • Se former à l’utilisation des outils numériques et digitaux
  • Le manque de motivation ;
  • Le manque d’interactivité, et couper du monde social
  • La légitimité du diplôme dispensé par les organismes de formation à distance
  • Problème de connexion

Aujourd’hui, on ne peut pas parler vraiment d’inconvénients, puisque la technologie est en évolution permanente, et conçoit des outils innovants de plus en plus performants qui viennent solutionner les éventuels freins.

Beaucoup d’organismes de formation mettent en avant la gamification pédagogique, afin de captiver l’attention des apprenants, lutter contre l’ennui, et donner l’envie de continuer à se former seul.

Dans gamification pédagogique, nous retrouvons le mot Game qui veut dire en anglais jeu, et pédagogie désignant le fait d’enseigner. En formation, c’est le fait de rendre plus vivantes, plus attrayantes, les séances d’animation grâce aux activités ludiques à caractère pédagogique.

L'apprentissage par le jeu, est très apprécié en formation :

  • Les serious game : simulation d'expériences professionnelles sur le terrain au travers d'un jeu vidéo dit "sérieux "
  • Les quizz interactifs comme "Kahoot" : un questionnaire est transmis à la fin de chaque séance ou encore en fin de parcours pour évaluer les compétences acquises.
  • Des jeux pédagogiques proposé par ludispace 
  • La réalité virtuelle : L’apprenant est plongé dans un univers virtuel 

Attention, il ne faudrait pas que les adultes en formation se retrouvent infantilisés. D’où l’importance de bien réfléchir au choix des jeux pédagogiques que vous mettrez en place, afin d’atteindre les objectifs de la formation visée.

EN BREF

Depuis des décennies, la formation à distance ne cesse d’évoluer et pendant la crise sanitaire covid-19, nous voyons apparaître, une multitude de formation en e-learning ainsi qu’en digital Learning avec une émergence d’outils numériques et digitaux de plus en plus sophistiqués, ouvrant ainsi, le champ des possibilités en matière d’apprentissage.

Il est vrai qu’avant la crise sanitaire du covid-19, il avait été vivement conseiller aux formateurs, ainsi qu’aux enseignants de se familiariser avec les outils numériques et les outils digitaux, afin de les intégrer dans leur parcours de formation. Malgré toutes ces recommandations, nombreux d’entre nous se sont retrouvés devant le fait accompli, bousculant ainsi les veilles habitudes. 

Que nous réserve l’avenir ? 

Les salles de cours ou de formation vont-elles laisser totalement place à des classes virtuelles ?

Le présentiel sera-t-il amené à disparaître au profit du distanciel ?

Pour captiver l’attention des apprenants et susciter leur curiosité, et accroître leur envie de se former, les formations à distance (digital Learning et e-learning) ne sont-elles pas une alternative plus intéressante ? 

Nous constatons que ce système d’apprentissage novateur, prend de plus en plus de place dans le secteur de la formation professionnelle.

D’autant plus que d’ici 2030, l’emploi risque de prendre une tournure différente avec le développement des nouvelles technologies, très axés sur le numérique et le digital. 


Le digital et le numérique
est-ce l'avenir ?

Il semblerait que même Facebook projette de faire évoluer les relations sociales vers une vie mélangeant le numérique et le physique (Le métaverse), d'après une déclaration de Mark Zuckerberg, le 28 octobre 2021.

Qu’est-ce que le Métaverse ?

Il ‘s’agit d’un concept mélangeant le réel et le virtuel. En y trouvera une combinaison de la réalité virtuelle (VR) et de la réalité augmentée (AR). Les utilisateurs évolueront dans un univers virtuel sous l’apparence d’avatars plus ou moins réalistes.

Pour ceux qui douteraient encore, le distanciel deviendra un atout majeur dans le monde de la formation professionnelle, car la technologie ne cesse d’évoluer en promouvant sans cesse des LMS de plus en plus performants, ainsi que des outils digitaux et numériques innovants.  

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